1
Apporte sur le Calvaire
Tes pesants fardeaux,
Là, tu trouveras, mon frère,
Le repos.
2
« C’est moi, c’est moi qui console! »
Quelle est cette voix?
D’où viens-tu, douce parole?
« De la croix! »
3
Regarde ma main percée,
Mon côté sanglant,
Pour toi, pauvre âme angoissée,
Coeur tremblant!
4
« Voilant mes splendeurs divines
Sous l’horrible affront,
Pour toi saignent les épines
Sur mon front! »
5
Ah! Quand même, pour te suivre,
Il faille souffrir,
Pour toi, Sauveur, je veux vivre
Et mourir!
6
Car tu soutiendras ma tête
Dans les grandes eaux,
M’ouvrant, après la tempête,
Le repos.