1
O Toi qui sonde les mers profondes,
Et qui lis au fond de mon coeur,
Tu sais mes chutes, mes vaines luttes;
J’ai méprisé ta loi, Seigneur!
2
Vois, à cette heure, je souffre et pleure
Et n’ose regarder vers Toi!
J’implore grâce, Seigneur efface!
Tout mon péché pèse sur moi!
3
Mais, joie immense! De ta clémence
J’entends comme un écho lointain
Emu, j’écoute, et, plus de doute!
Le Sauveur m’apparaît soudain.
4
Sublime chose! Son sang m’arrose,
Dans ce sang mon coeur est lavé!
Bonheur et gloire! Chant de victoire!
Le plus grand pécheur est sauvé!