1
En rêve j’allais près du lac m’asseoir
Où la rive était isolée
A l’heure où souffle la fraîcheur du soir
Des montagnes de Galilée
Et là je voyais parfois l’étranger
Familier de la solitude
Ami du pécheur et du péager
Entouré de la multitude.
Refrain
Je le suis, je l’écoute et je l’aime
Mais comment lui prouver mon amour?
Seulement par le don de moi-même
M’engageant à le servir toujours.
2
Alors au matin j’ai voulu savoir
Ce que dit de lui l’Ecriture
C’est là qu’on l’entend
Là qu’on peut le voir
Se donnant à lui sans mesure
Il vit et il meurt en portant nos maux
Il rachète une race vile
Récit émouvant, merveilleux tableau
Quel Sauveur et quel évangile!
3
Je l’ai retrouvé et toujours pareil
Dans le fond de ma conscience
Sagesse, lumière, secours, conseil
Il m’instruit dans sa connaissance.
Son nom, sa voix, son pouvoir, son coeur
Tout en lui me surprend, m’attire
Qui suis-je? Je suis tout saisi de peur
Qu’il pardonne et j’ai son sourire.
4
Dès lors il n’est plus l’étranger lointain
Entrevu dans ma solitude
Un rêve, un espoir, l’idéal humain
Mais la vie et la certitude.
Jésus, Fils de Dieu qui mourut en croix
A tes pieds que ma voix s’écrie
Quiconque te voit, se repent et croit
A déjà l’éternelle vie.